Pierre angulaire de la santé du troupeau et de la prévention des maladies
La vaccination est un outil utile dans la prise en charge préventive de la santé chez les bovins. Les vaccins peuvent conférer une protection contre des agents infectieux spécifiques, y compris des virus et des bactéries. Lorsqu’ils sont utilisés de manière appropriée chez les bovins, les vaccins confèrent une protection immunologique sûre et efficace contre les maladies touchant les bovins. La vaccination est un outil visant à prévenir l’apparition de maladies et s’avère un pilier important de l’antibiogouvernance.
Apprenez-en davantage sur le rôle des vaccins dans l’élaboration d’un programme de santé du troupeau efficace.
Maladie respiratoire : Les maladies respiratoires représentent une menace importante pour les bovins, particulièrement en milieu surpeuplé. Le stress, une ventilation inadéquate et l’exposition agents aux pathogènes contribuent au développement de ces maladies. Les vaccins qui ciblent les agent pathogènes respiratoires courants, y compris les virus et les bactéries, renforcent le système immunitaire, ce qui permet de réduire la gravité et la fréquence des infections respiratoires. La mise en place d’un programme de vaccination aide à atténuer le risque d’éclosions et donne lieu à des bovins en meilleure santé. Les vaccins confèrent une protection spécifique contre les antigènes présents dans le vaccin. Bien qu’il existe des vaccins contre bon nombre des causes infectieuses courantes de pneumonie, il n’existe pas encore de vaccins pour certains pathogènes.
Maladie affectant la reproduction : Les maladies affectant la reproduction, telles que la rhinotrachéite infectieuse bovine (IBR), la diarrhée virale bovine (BVD), la leptospirose et l’infection due à Campylobacter fetus, peuvent causer des avortements et de l’infertilité dans le troupeau destiné à la reproduction. La vaccination contre ces maladies peut aider à protéger le veau à naître et la santé reproductive du troupeau de vaches.
Diarrhée : La diarrhée est l’une des maladies les plus courantes chez les veaux nouveau-nés. Le traitement peut être intensif. Outre une bonne gestion, la vaccination appropriée de la mère avant le vêlage peut aider à réduire le risque de diarrhée néonatale.
Maladies dues à des clostridium : Maladies à clostridium sont des infections bactériennes. Les bactéries en cause produisent des toxines qui peuvent rapidement entraîner une infection grave et la mort subite dans un bon nombre de cas. Les bactéries à l’origine des maladies à clostridium peuvent survivre dans le sol pendant de longues périodes et sont présentes dans tout le Canada. Les vaccins ciblent les toxines produites par ces bactéries, conférant une protection robuste contre la myosite à clostridium, le tétanos, l’hémoglobinurie bacillaire et d’autres infections à clostridium. Il est important de noter que tous les vaccins ne contiennent pas tous les antigènes. Toutefois, le risque de contracter toutes ces maladies ne sera pas présent chez tous les troupeaux. Consultez votre médecin vétérinaire pour déterminer les vaccins appropriés pour votre troupeau.
Mammite : La mammite est la maladie la plus fréquente et la plus coûteuse dans un troupeau laitier. La forme et la fréquence de la maladie varient d’un troupeau à l’autre, ainsi que les microbes responsables. Alors que les pratiques de régie constituent l’élément fondamental pour limiter l'exposition aux agents pathogènes en cause dans la mammite, la vaccination est un outil supplémentaire qui peut être utilisé pour réduire l'impact de la mammite dans les troupeaux laitiers.
Autres maladies : Des vaccins commerciaux sont disponibles pour lutter contre de nombreuses autres maladies telles que la conjonctivite et le piétin. Discutez avec votre médecin vétérinaire pour déterminer si ces vaccins sont appropriés dans votre troupeau.
Une stratégie de vaccination est un élément clé d'une stratégie globale de gestion de la santé du troupeau. Collaborez avec votre médecin vétérinaire afin de mettre au point un protocole de vaccination individualisé visant à réduire le risque de maladies spécifiques et d'optimiser la santé de votre troupeau. La discussion sur la vaccination avec votre médecin vétérinaire doit tenir compte des facteurs suivants :
Santé du troupeau actuelle : Il faut évaluer minutieusement la santé du troupeau. Il faut identifier les maladies prévalentes et évaluer l'état immunitaire global des animaux. Cette évaluation doit également tenir compte de l'âge, du sexe, du stade de production et des antécédents de vaccination.
Prévalence locale de maladies : Il est important de connaître les maladies spécifiques qui sont présentes dans votre région. Consultez votre médecin vétérinaire pour identifier les agents pathogènes auxquels votre troupeau pourrait être exposé. Adaptez le protocole de vaccination aux menaces spécifiques présentes dans votre région.
Sélection du vaccin et calendrier de vaccination : Il faut choisir les vaccins en fonction des risques pour la santé et des besoins identifiés du troupeau. Les vaccins protègent contre des agents infectieux et des maladies spécifiques. Il est donc essentiel de sélectionner ceux qui correspondent aux défis spécifiques touchant le troupeau. Il est important de comprendre que bien qu’il existe des vaccins pour certaines des causes infectieuses les plus courantes de maladies, telles que la pneumonie, la diarrhée, ou l'avortement, il existe également des agents pour lesquels aucun vaccin n'est disponible. Le choix du vaccin est tout aussi important que le choix du moment de la vaccination par rapport à la période où le risque de contracter la maladie en question est le plus élevé. La vaccination ne confère pas une protection immédiate. Il convient donc d'administrer les vaccins au moins 10 à 14 jours avant toute exposition anticipée.
Mesures de biosécurité : Il faut mettre en place des mesures de biosécurité pour prévenir ou limiter l'introduction de maladies et leur propagation. Ces mesures peuvent inclure la mise en quarantaine des nouveaux animaux qui seront introduits dans le troupeau, l’accès limité des visiteurs au troupeau et le maintien de la propreté des installations. Un plan de biosécurité exhaustif peut aller de pair avec la vaccination afin d’améliorer de manière significative la santé globale du troupeau.
Documentation et surveillance : Il faut tenir des registres précis et détaillés des vaccins administrés, y compris le type de vaccin, la date d'administration et l'identification de chaque animal vacciné. Il faut également surveiller régulièrement l'état de santé du troupeau et adapter le protocole de vaccination en fonction de l'évolution des conditions sanitaires et de production. Ces informations sont précieuses pour évaluer le succès du programme de vaccination et prendre des décisions en connaissance de cause.
Lorsqu'il s'agit de protéger la santé de troupeaux de bovins et de vaches laitières, il est important de choisir le vaccin le plus approprié. Il existe deux principaux types de vaccins : les vaccins à virus tué(s) et les vaccins à virus vivant(s) modifié(s).
Vaccins à virus tué(s) : Les vaccins à virus tué(s) sont formulés à partir d’un ou de plusieurs agents pathogènes inactivés. Il s’agit donc d’une option sûre pour un large éventail de bovins, y compris les vaches en gestation ou en lactation. Dans le cas de certaines maladies, seuls des vaccins à virus tué(s) ou inactivé(s) sont disponibles (p. ex., vaccins contre les maladies à clostridium). La plupart du temps, ces vaccins sont également « prêts à l’emploi » et ne nécessitent qu'une préparation minimale. La plupart des vaccins à virus tué(s) nécessitent une série de vaccins de rappel afin de conférer un bon niveau d'immunité. Les producteurs les trouvent particulièrement utiles lorsqu'ils gèrent des troupeaux ayant des besoins sanitaires divers.
Vaccins à virus vivant(s) modifié(s) : Les vaccins à virus vivant(s) modifié(s) contiennent un ou plusieurs virus vivants et/ou bactéries vivantes dont le pouvoir pathogène a été atténué. Ces organismes se multiplient dans l'animal, ce qui entraîne une immunité plus proche de celle qui se produit après une infection naturelle. Ce type de vaccins confère souvent une réponse immunitaire plus rapide, plus durable et plus vaste, et ne nécessite en général qu'une seule dose initiale, ce qui en fait un choix efficace. Toutefois, ces vaccins peuvent ne pas convenir à toutes les catégories d'animaux, en particulier aux vaches en gestation, à moins qu'elles n'aient été correctement vaccinées au moyen d’un vaccin à virus vivant(s) avant la mise à la reproduction. Ces vaccins exigent également plus de préparation avant de pouvoir être administrés aux animaux. Il est important de discuter de la vaccination des vaches en gestation avec tout vaccin à virus vivant(s) avec votre médecin vétérinaire afin de s'assurer que la vaccination peut se faire sans danger.
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